Structures anthropomorphiques

Bien que différentes de mon travail habituel, ces sculptures en sont un prolongement, une direction qui s’est ouverte spontanément. J’avais pris l’habitude de m’introduire dans mes sculptures antérieures pendant leur construction pour les dessiner à une très courte distance focale. Les droites se sont recourbées, les formes se sont ouvertes et refermées sur l’espace. Les dessins ont quelque chose que j’assimile à de l’architecture anthropomorphique. J’en ai traduit certains en des maquettes à échelle du corps, comme s’il s’agissait d’un dessin auquel j’ajoute de la matière ou la retire  – ici du pin.

Les deux premières ont été reproduites à l’identique par un ébéniste. On détecte leur élaboration toute intuitive dans l’assemblage de segments d’épaisseur variable et la discontinuité des lignes. La troisième est restée à l’état de maquette, au plus près de sa conception. 180 x 200 x 120cm, 180 x 160 X 160cm et 180 x 160 x 120.  Les deux premières sont en merisier, la troisième est en pin. Présentées à mon atelier.